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Entre le soleil et la mer il n'y a qu'une ligne… L'horizon… [PV Kyle Fisher]
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Scarlett & Kyle

"Entre le soleil et la mer il n'y a qu'une ligne… L'horizon…"


Le ciel bleu… Sur nous peut s'écrouler… Et la terre pourrait bien s'effondrer… La musique résonnait dans mes oreilles. Douce, délicate, une ode à l'amour, simple, mais tellement magnifique. Les êtres humains se trouvaient vraiment intéressants, et plus encore, lorsqu'ils parlaient d'amour. Ce matin, le soleil brillait, et c'était sous l'astre que je représentais que mes yeux s'ouvrirent. Nue, m'approchant de ma fenêtre, jetant un œil vers l'horizon. Pas un nuage, pas un brin de vent. Tout se trouvait au beau fixe pour profiter du monde qui m'entourait. Depuis mon arrivée fortuite sur l'île, je n'avais pas encore eu réellement le temps de profiter de la plage, et encore moins de l'océan qui l'entourait. Mis à part mon travail, et quelques sorties par-ci par-là, rien de bien transcendant. Finalement, je pris une décision, prendre le large quelques heures. Enfilant rapidement une robe blanche, large et surtout, dans laquelle mes mouvements ne seraient aucunement contraints, je sortis de ma chambre. Descendant de mon appartement, à peine étais-je arrivée en bas que je griffonnais un panneau à la va-vite : "fermé pour la journée". Pour une fois, la vie m'offrait un moyen de profiter d'elle, adieu les obligations de Déesse, bonjour la joie de la vie de mortel et tout ce que cela apportait.

C'est ainsi que je marchais ça et là, allant de bois en désert, de montagnes en plages… Parfois sous ma forme humain, parfois sous celle d'un animal. La plupart du temps, j'usais de ce pouvoir pour passer dans des endroits assez exiguë, voir pour profiter d'un point de vu tout simplement impossible à atteindre pour des jambes humaines. Du haut de la cime d'un arbre, et derrière le plumage multicolore d'un oiseau merveilleux, j'observais l'île. D'ici, je pouvais tout voir, tout observer. Jusqu'à la moindre petite fourmi qui déplaçait une nourriture quelconque vers sa demeure. Ce fut un homme qui attira ma curiosité. S'affrétant à son bateau, bougeant, allant de la poupe à la proue, semblant vérifier plusieurs choses il attisa ma curiosité. Telle une enfant amusée, je m'en approchais. Gardant cette forme, je volais au-dessus de lui pendant plusieurs minutes. Avant de me poser sur le toit du bateau, je battis plusieurs fois des ailes. Sans le quitter du regard.

Ce visage ne me disait rien. Son aura, ou tout du moins ce qu'il dégageait par contre, me rappelait quelqu'un, un ancien souvenir, un lien bien trop abstrait pour que je puisse me souvenir très précisément de qui il s'agissait. Dans l'immédiat, je ne pouvais pas lui apparaître ainsi, changeant de forme sans crier gare. Les humains vivant sur l'île ne devaient en aucune manière connaître notre présence, ou pire encore, la découvrir. Prenant de l'altitude, je repérais un bosquet non loin, à une centaine de mètres à peine de la plage… Où je me posais, laissant derrière moi mon plumage, lui préférant mes courbes humaines et ma robe blanche. Bien entendu, entre l'œil d'un oiseau et la distance au sol, il y a du changement. La centaine de mètre se transforma en plusieurs milliers de pas dans la terre, l'herbe et enfin, ô joie, le sable aux grains fin et à peine brûlant de la plage.

Distraitement, les mains liées dans le dos, je m'approchais de l'homme. A cette distance, je pu l'observer plus clairement ; des cheveux bruns, un regard profond comme l'océan, une musculature impressionnante pour quiconque appréciait cela, et la peau légèrement halé, celle d'un homme de la mer me dis-je intérieurement avant de me retrouver à sa hauteur. Sans dire un mot, je l'observais, amusée, le sourire aux lèvres et mes cheveux roux tombant sur mes épaules. Sans que je ne sache vraiment pourquoi, lorsqu'il me regarda, je ne pu m'empêcher de détourner les yeux, gênée. Une voix délicate, rassurante et pourtant, elle me rappelait les vagues qui frappaient les côtes du Japon lors de l'automne… Que pouvais-je bien lui dire d'autre que cela ?


- Bonjour.




Ven 31 Mai - 15:38
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Kyle Fisher
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Kyle Fisher
Entre le soleil et la mer il n'y a qu'une ligne… L'horizon
Enfin les saisons chaudes ! Enfin le soleil, la chaleur et le plaisir de sentir la fraîcheur de la mer, quand le vent poussait ses vagues jusqu’à vous. Pendant l’hiver et un peu l’automne, c’était ce qu’on pouvait appeler, la morte-saison. L’océan désireux de se reposer, devenait bien moins hospitalier qu’à l’accoutumer et étant moins attractive, les touristes boudaient ce dernier, préférant, à juste titre toute de même, des activités plus adaptées aux conditions. Ce n’était pas grave, pour gagner ma vie, je survivais grâce à mes diverses petites activités à côté, le temps que le soleil revenait. Et on pouvait ressentir les premiers jours chauds, annonçant un été plus que proche.

Il n’y avait pas foule pourtant. Enfin, ce n’était pas anormal, quand les bons jours débutaient, il fallait attendre au moins quatre ou cinq jours de plus avant de voir arriver les premiers groupes. Cela me donna donc tout le loisir de préparer les futures excursions. Les mêmes rituels exécutés qui prenaient une tout autre signification, celle de fêter le retour du soleil. Mais il y avait quelque chose d’autre derrière. Cela me permettait aussi d’oublier ces derniers moments plus que perturbant. Je ne comprenais pas encore ce dont il m’arrivait, mes « capacités » se manifestaient de façon bien étrange, et de plus en plus même. Par moment, je me questionnais, me demandant si je n’étais pas devenu un de ces super-héros qu’on voyait à la télé, mais vue la dangerosité de mes pouvoirs, je n’étais pas sûr de pouvoir assumer un rôle, que je ne voulais pas vraiment.

Je n’étais pas vraiment fermé à l’idée que la magie pouvait exister ou non, disons que le sujet ne fut pas vraiment travaillé chez moi. Mais, ce serait tout de même dingue que cela puisse se révélait vraie, et que d’un coup, je me retrouvais plonger dans un univers fantastique. Plus d’une fois, je fus tenté d’en parler à un spécialiste, mais imaginez un peu la tronche du gars qui devra m’écouter. Je serais bon pour la camisole de force, et même si je pouvais effectivement devenir fou, me retrouver enfermer ne me tentait pas plus que cela. Alors, j’adoptais la politique de l’autruche, croyant naïvement que tout finirait par s’arrêter, comme un mauvais rhume qui avait un peu d’effort, passerait pour finir oublier. Mais comment oublier quelque chose, qui venait hanter vos nuits ? Car mes cauchemars ne semblaient vouloir se calmer. Entre le souvenir de ces « capacités » très effrayantes, et ces visions à la fois étrange et familière… On aurait dit que je n’étais pas près de m’en sortir.

Pendant que j’étais occupé à tout ranger et préparer sur le « Airaro », une voix féminine m’interpella par une salutation, me retournant, j’aperçu une belle jeune femme à la silhouette divine, se tenir tout prêt. Baissant mes lunettes de soleil, je lui souriais pour lui répondre :

"Bonjour."

Un bateau, cela attirait toujours la curiosité des gens, surtout les femmes. Quoi ? Je restais un mec après tout, même si je n’étais pas sur ce petit navire à la base pour draguer. D’ailleurs, je ne me souvenais même plus trop comment je l’ai obtenu ce dernier. Bref, la curiosité des passants pouvait être compréhensible. L’humain étant en général plus habitué à une vie terrestre, un moyen de transport autre que pour nos routes pouvait avoir un quelque chose d’exotique. En plus, c’était le meilleur moyen de découvrir un autre monde, un univers si différend et aussi, un pur moment de liberté. Voilà la raison pourquoi je vivais principalement sur la mer, et ayant prit ce bateau.

"Vous désirez peut-être quelque chose ?"


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Lun 3 Juin - 7:37
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Scarlett & Kyle

"Entre le soleil et la mer il n'y a qu'une ligne… L'horizon…"


Le calme olympien, presque intransigeant qui émanait de sa voix me fit légèrement frémir l'échine. Pour être précise, il m'impressionnait un peu. Sa stature, sa prestance, et ce charisme. J'ignorais pourquoi, mais je l'imaginais avec un magnifique costume bleu et blanc, armé d'un quelconque objet qu'il aurait manié avec excellence. Les lunettes baissées dévoilèrent un regard profond, insondable. Mon sourire se fit un peu plus enfantin, je ne pouvais cacher la gène, et encore moins le rouge qui me montait aux joues. Pour ainsi dire, le fait de croiser un homme capable de me faire rougir n'était pas chose commune. Ainsi, il me salua, me posa une question, purement rhétorique, car, je pensais – à tort ou à raison – que ce dernier devait avoir bien d'autres choses à faire que de parler chiffons avec une parfaite inconnue. Ce fut au bout de quelques secondes que je réussi à prendre mon courage à deux mains et, alors que je m'approchais encore un peu de lui, passant presque à sa gauche, me dirigeant même vers son navire, je lui répondit. Ma voix se trouvait chargée d'appréhension, tout autant que de crainte. Ici, sur cette île, et même si je n'avais rien contre personne, se trouvait certains Dieux qui ne reconnaissaient aucunement le rôle des Rois. Un affrontement, voilà une chose qui m'aurait réellement déplu. Le soleil n'était pas très haut dans le ciel, et même si mes pouvoirs provenaient de ce dernier, cela n'empêchait aucunement le fait que, si combat il devait avoir lieu, le temps risquerait de changer. Pourquoi me posais-je autant de questions à ce moment ? Inutilement, comme toujours.

- Veuillez m'excusez. Je ne suis guère habituée à m'éloigner de mes habitudes. Je suis plus… Montagne que mer. (Repoussant une mèche qui tombait sur mon œil, je repris.) L'immensité bleue a quelque chose d'hypnotique je trouve.

Ceci était un fait établi, écouter le chant de la mer, voir les vagues aller et venir le long des plages, distinguer l'écume se briser contre les roches et voir la faune marine y vivre, s'y amuser. Ironiquement, alors que je venais à peine de lui parler, je retirais mes chaussures, et, pieds nus, je pénétrais, lentement mais sûrement dans la beauté azur de l'océan qui entourait l'île. Mes orteils caressaient l'eau, tandis que cette dernière frappait délicatement mes mollets, mes chaussures tenues à la main, je m'abaissais pour caresser le liquide du bout des doigts. Assez fort pour qu'il m'entende, mais sans que cela ne vienne à déranger la nature, je lui parlais une nouvelle fois.

- Vous semblez proche de l'océan. Vous êtes pêcheur ? Ou peut-être même un homme sirène qui a échangé quelque chose contre des jambes humaines. Vous savez, comme dans le conte.

Les humains possédaient cet intellect, cette capacité innée à créer des choses. Les Muses les y aidaient, certes, mais la plupart du temps, ils le faisaient seuls. Agréablement surprise par une vague un peine plus haute que la précédente, je me retrouvais presque entièrement recouverte d'écume et d'eau. Riant comme une enfant, pivotant sur moi-même, faisant face à l'homme qui n'avait pas quitté le voisinage de son bateau, j'exécutais une légère révérence, tenant par le bout de mes doigts, une pincée du tissu recouvert d'eau.

- Mais j'ai oubliée de me présenter. Appelez-moi Scarlett, jeune sirène de votre état. (Puis, revenant vers lui.) Serait-il possible qu'un jour prochain, et si cela ne vous dérange pas, que vous me fassiez découvrir l'océan ? J'aime découvrir le monde, le vôtre me paraît des plus… Intéressant !





Lun 3 Juin - 20:08
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Kyle Fisher
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Entre le soleil et la mer il n'y a qu'une ligne… L'horizon
Pendant les quelques secondes qui s’écoulèrent, j’eus le temps de profiter d’admirer la belle plante qui se tenait devant moi. Courbe superbe, visage à la fois juvénile et angélique, elle avait une peau si belle qu’elle dépassait de loin les statues des déesses qu’on trouvait dans les musées. Une bien belle créature venue s’échouer ici. Dans la vie, elle devait être mannequin ou quelque chose comme ça, voir même présentatrice météo. Et voir une sublime créature débarquait près de mon bateau, me fit penser aux rumeurs de marins du coin qui racontaient avoir vu tantôt une sirène ou un monstre marin. Seulement, la belle semblait venir des montagnes apparemment.

Sa remarque sur l’Océan, eut un effet sur moi. Sujet chère à mon cœur, mon regard se perdit dans l’immensité bleue azuré qui nous encerclait pour illustrait nos propos.

"Oui en effet… Il y a comme quelque chose de mystique…"

Croyez-le ou non, mais je me souvenais parfaitement de chacune de mes expéditions dans le moindre détail. Mémoire incroyable peut-être, je me souvenais aussi bien des étapes, des choses vus ainsi que des dates. Et je pouvais en parler en plus avec une telle passion, qu’on me traiter d’obséder de l’eau, que je ne vivais que pour cela, me valant quelques railleries, méchante ou non. Mais j’étais ainsi. Je me sentais toujours plus à l’aise ici, loin de la terre, loin de la foule, calme, dans un domaine où je me sentais comme… Comme un roi ? L’inconnue en profita alors pour me poser justement une question en lien. Demande qui me fit lâcher un petit rire amusé quand elle énonça les métiers bateaux, oui marrant haha, mais qui me fit revenir sur terre ferme. Suis trop drôle.

"Ha ! Non du tout. Je suis guide marin. Je peux vous emmener faire une excursion sur l’océan et aussi, de la plongée. Par contre, je doute de savoir aussi bien nager qu’une sirène."

Même si, je pouvais être une créature marine mythologique, cela expliquerait bien des choses me concernant, comme ces « dons » dont je ne m’expliquais pas. Mais n’ayant aucun souvenir d’un marché passé avec une sorcière poulpe, cette théorie me paraissait des plus absurdes. Tout à coup, la belle inconnue vint se faire tremper par une vague, et profita pour se présenter. Je me sentais à la fois amusé, et gêner. Drôle quand ce genre d’incident arrivé, mais peu plaisant d’être tremper de la sorte.

"Enchanté Scarlette. Kyle Fisher pour vous servir. Tiens tenez, montez donc à bord, je vais vous chercher de quoi vous sécher."

Ne lui répondant pas de suite à se demande, je me précipitais dans le petit espace, me servant de salle de bain où je sortais une serviette d’un meuble. Revenant vers elle, je lui tendis le bien afin de l’aider à se sécher. Ce n’était pas grand-chose, mais c’était mieux que rien. Et oui, il m’arrivait d’être un chevalier servant. Ce n’était pas parce que je n’aimais pas être entourer de monde, que j’étais une brute. J’aimais parler quand même à des humains et passer un bon moment. Et j’étais aussi bien élevé, rien à voir avec le stéréotype de l’homme de la mer, limite psychopathe qui crachait sur tout le monde.

"Je suis désolé, je n’ai que ça pour le moment. Niveaux vêtements de rechange, je n’ai que des habits d’homme sorry. Sinon pour vous répondre, bien sûr quand vous voulez. Vous réservez en appelant et je vous emmène."

N’oublions pas que c’était avant tout mon métier, que je n’allais pas refuser de bosser en ne prenant pas des visiteurs. En plus, c’était à chaque pour moi, la bonne occasion de prêcher en sensibilisant sur la nature et l’écologie. Deux choses qui me tenaient à cœur, je me devais de les présenter.

"Et sinon Scarlett, que faite vous dans la vie ?"


Codage par Libella sur Graphiorum
Jeu 6 Juin - 8:52
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Scarlett & Kyle

"Entre le soleil et la mer il n'y a qu'une ligne… L'horizon…"


Comment ne pas apprécier une telle journée ? Le soleil était haut dans le ciel, et je ne pouvais que remercier le monde de m'offrir ses caresses, me léchant presque le visage de ses fins rayons, de lointains souvenirs me revinrent. Des images d'un pays où le soleil se levait, voyant apparaître à l'horizon les fins filaments d'une nouvelle journée de labeur pour les hommes, et où, toute déesse que je suis, me contentais de les aider, leur faisant l'offrande d'un astre radieux, tandis qu'ils s'évertuaient à labourer les champs, offrir une nouvelle vie aux animaux, voir même se diriger vers leurs demeures alors qu'ils travaillaient sous l'astre nocturne. Aujourd'hui, tout était autre, bien peu possédaient la croyance des dieux, anciens ou nouveaux, des uns ou des autres. La guerre avait fait rage jusque dans nos propres contrées. Ce matin, cette journée, marquerait-elle une fin ? Un début ? Ou plutôt, une simple aventure ? Ma curiosité piquée au vif par les paroles de l'homme, alors que ses lèvres dissimulaient ses dents. Il ajouta une boutade, une pointe d'humour qui me fit encore plus sourire. Car oui, je ne pouvais m'empêcher de sourire, peu se trouvaient ceux qui m'avaient vue sans ce dernier.

Son nom ressemblait aux aléas des flots, tantôt discret, tantôt fugace et violent. Le pécheur. Ironique pour un homme qui passait le plus clair de son temps sur les flots. Sa proposition – quoique relativement inutile au vu de ma personne – ne pouvait être refusée. C'est ainsi que je mis le pied, pour la première fois, sur un bateau. Ce dernier n'était vraiment ni très grand, ni très beau, pourtant, il se suffisait à lui-même, simple, mais efficace. Et ô combien parfaitement entretenu. A mes yeux, depuis l'extérieur ce dernier me paraissait incommensurable, presque improbable. La puissance que je ressentais alors que mes pieds se posèrent sur le pont manqua de me faire vaciller. Sympathiquement, et peut-être même un peu gêné par mes courbes quelque peu dévoilées par l'humidité de ma tenue, Kyle me tendit une serviette. Prenant bien soin de me sécher les cheveux, puis, tour à tour chacune de mes jambes, je constatais que son navire pouvait sans nuls doutes devenir un lieu de vie des plus agréables. Pour qui appréciait les tumultes de la mer bien sûr.

L'air devint soudainement frais et je ne pu retenir un léger frisson. La déesse du soleil, prendre un coup de froid. Voilà qui serait bien amusant. Passant la serviette sur mes épaules, recouvrant ainsi la majeure partie de mon dos et de ma nuque, je l'écoutais. S'excusant, sans utilité, sur l'inexistence d'habits féminins. Voilà qui aurait pu passer pour étrange. Car, il faut bien l'avouer, un homme seul sur un bateau, avec des habits de femme… Pouvait pousser de nombreuses personnes à se poser de nombreuses questions sur le bien fondé de sa psychologie. Ou pire encore, sur les raisons qui faisaient que la femme pouvant les porter… N'était plus ici. Chassant ces idées relativement stupides de ma tête, je m'approchais du bastingage, et, croisant les doigts, écoutais sa proposition. Appeler pour réserver ? Pourquoi pas. Sortir en mer, voir la faune aquatique, que celle-ci possède des écailles ou des plumes… Pourquoi pas. L'idée m'avait déjà traversée l'esprit, et pour une fois que j'en avais la possibilité, pourquoi ne pas en profiter ?


- Je vous remercie Monsieur Fisher, je n'y manquerais pas. (Mon regard se perdit dans l'immensité bleue qui s'offrait à mes yeux, calmement, mon esprit se mit à vagabonder plusieurs minutes avant qu'il ne revienne à moi, chargé de bonheur, de calme et surtout… De paix.) Mon rôle n'est en rien aussi "intéressant" que le vôtre vous savez. Je tiens un magasin d'apothicaire du côté d'Okagume. Rien de bien immense vous savez, quelques plantes, décoctions. Pas de créatures à tentacules comme le décrit si bien Jules Vernes dans son livre.

Mon rire cristallin recouvra le bruit des vagues. Voilà que je parlais littérature avec un parfait inconnu rencontré il y a à peine quelques minutes. Baissant la tête, un peu gênée par cette pointe d'humour assez banale, ma voix reprit alors, rebondissant sur ma dernière phrase, tentant – en vain – de faire oublier mon humour plus que relatif.

- Pourquoi la mer Kyle ? Les terres n'offrent-elles pas assez d'ouvrages naturels afin que vous lui préfériez l'océan ? (Appuyant mes mains sur le bastingage, je continuais.) Excusez ma curiosité, mais… J'aime m'intéresser aux gens, pour moi tous les êtres vivants sont… Captivants !

Mes yeux pétillaient de cette curiosité presque enfantine. Mon frère aimait souvent se jouer de moi à ce propos, et, même si les Moires ou Héra m'aidaient à découvrir toujours plus de choses, ma nature joyeuse et curieuse à la fois reprenait – trop – souvent le dessus.




Lun 10 Juin - 19:22
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Kyle Fisher
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Mince alors ! J’étais plus que persuader qu’elle était mannequin ou hôtesse. Voir même actrice, en remarquant sa plastique de rêve, Scarlett pouvait facilement intégrer un de ces corps de métier. Mais non, la belle la plage était apothicaire. Je ne pouvais pas m’empêcher justement, de l’imaginer comme dans le temps des guérisseuses. Vous savez, découper des plantes, les broyer dans des mortiers et créer des mixtures étranges à la couleur et l’odeur suspecte. Elle serait d’ailleurs, une sublime enchanteresse. Mais ne nous emballons pas, mon pauvre cerveau se laissa bien facilement influencer par le fantasme. Continuons, et on aura très vite, une bien curieuse opinion me concernant.

En tout cas, je ne pouvais pas m’empêcher de faire la distinction entre nos métiers respectifs. L’un travaillait avec la terre, l’autre l’eau. Du moins, était-ce ainsi que je le voyais. Deux êtres de deux univers opposés, vivant du monde qui les abritait, sans pour autant interdire à leur résident, quelques visites chez le voisin. Ça alors, c’était plutôt une image assez poétique non ? Cela m’inspirerait presque une idée de roman ou de film. La fille de la terre, et l’homme de la mer. Mais n’étant pas adepte des histoires à l’eau de rose, cette histoire risquait fortement de tourner côté action et suspense. Et pourquoi pas rajouter ce fameux monstre tentaculaire ? Bah ! Ce n’était pas mon trip l’écriture. Je préférais laisser cela à de vrais experts, et me concentrer sur ce que je savais faire.

Toutefois, toujours sur le sujet de notre monde respectif, Scarlett me posa la question du « Pourquoi l’Océan ? » Pourquoi, contrairement à la plupart de mes semblables, qui eux étaient des créatures de la terre, je cherchais le royaume des eaux. Cela pouvait être une excellente question. Et même si n’importe qui, comme moi, pouvait se sentir un chouilla agresser par cette demande remettant en doute notre choix de vie, et de lui répondre « Pourquoi la terre ? » Je n’en fis rien. Non, je me contentais juste de regarder vers l’horizon, perdre mon regard au loin, comme si je cherchais la réponse là-bas. Mais ni vague, ni brise marine ne me chuchotas la raison. Ce n’était pas un monde de silence et de solitude pour rien. Au milieu de l’eau, nous étions livrés à nos pensées, à notre propre réflexion avec un minimum de parasite pouvant corrompre le fil de nos pensées. Dans un tel cas, notre réponse était plus que personnel et authentique :

"Je l’ignore. C’est ainsi. On peut, peut-être parler d’instinct, de destin ou de préférence venant de l’inconscience mais… N’avez-vous senti un endroit vous attiré sans aucune raison ? Comme un appel silencieux, quelque chose vous attire de façon magique et dont vous ne pouviez jamais vous en libérer ? Tel Ulysse entendant le chant des sirènes, cela m’attire, et me fait me sentir mieux ici que sur la terre ferme."

Je pourrais également parler de d’autres raisons. Au risque de rabâcher les mêmes discours, je préférais laisser cela en suspens, m’arrêtant sur une note plus poétique, la première idée m’étant venu. Car sinon, sur l’Océan, nous étions plus éloignés de la stupidité de l’homme. On ne le voyait pas faire n’importe quoi et se détruire volontiers. Les mers par contre, subissaient les conséquences de leurs idioties. Marrées noirs, espèces mourantes, pollution… Mais malgré ces attaques contre les quelles je me battais, on restait loin des responsables de ce désordre. On s’isolait pour vivre une paix plus calme, loin des tourments de notre époque. Par contre, ceci n’était qu’une paix éphémère, pour ne pas dire illusoire. Car, vous auriez bon vous isoler dans le trou le plus paumé du monde, vous aurez toujours des gens qui viendrons vous déranger.


Codage par Libella sur Graphiorum

Mer 12 Juin - 16:01
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Scarlett & Kyle

"Entre le soleil et la mer il n'y a qu'une ligne… L'horizon…"


Je regardais le ciel, les oiseaux, Kyle même. Préférant les distinctions du monde qui nous entouraient, échangeant sans fin entre les méandres de mon esprit de déesse et celui de la femme, l'humaine que je devais présenter à tout un chacun. Certes, je n'étais pas celle que je semblais être, préférant aller jusqu'à ne parler de moi que sur les principales lignes de mon existence, excluant mon passé, voir même le potentiel futur qui ne tarderait pas à me rattraper, à m'attraper. Mon corps, mes pensées volaient au gré des raies de lumières qui dansaient dans la voûte céleste, dardant leurs immenses ailes entre les nuages, éclairant le monde, les hommes et même l'océan de cette sublime et ô combien merveilleuse ode à la vie. Kyle me parlait, m'expliquait, dardant parfois ses propos vers le destin ou l'inconscience propre. Se devait-il d'être tel qu'il me paraissait ou cela n'était qu'une image envoyée pour contrer une triste sensation ? Cela importait-il vraiment ? Notre discussion me paraissait de plus en plus intéressante. Nous parlions bien, sans sous entendus étranges ni désirs charnels… Cet homme, enfant de la mer, embrassait les songes de l'immensité bleutée avec une volonté propre et honorable, respectait les femmes autant qu'il semblait le faire de l'océan et des flots.

Continuant d'écouter ses paroles, je distinguais au loin le vol d'un goéland, ou de tout autre magistral oiseau des océans, exécutant vols et plongeons, remontant tantôt sa pitance, tantôt se retrouvant bredouille. Faisant danser mes doigts sur le bastingage je dessinais quelques traits négligemment. Sans même m'en rendre compte, je bénissais son navire, aussi bien que le Dieu Poséidon l'aurait fait à ma place. Des offrandes se trouvaient souvent faites à son égard avant que les marins ne prennent la mer, espérant échapper au divin courroux de ce dernier. Chose qui, il fallait bien le dire, ne se trouvait qu'être un exutoire à sa colère contre les hommes. Souriante, je repris la parole. Il m'avait posé une question, je me devais d'y répondre. Cette dernière pouvait sembler… Etrange, voir complètement folle. Néanmoins, je respectais sa franchise, donc, je devais faire de même.


- L'espace…

Ironiquement, oui, la déesse du Soleil désirait s'envoler vers la voûte céleste, s'éloigner de l'astre dont elle naquit, ralliant les étoiles à son voyage, naviguant au gré des comètes, esquivant même les planètes et les lunes, tentée par l'envie de s'allonger sur les anneaux de Saturne ; fouillant même par delà les galaxies, traversant les amas d'obscurité… Le désir d'Amaterasu, le mien, se trouvait bien loin de la magnifique Terre sur lequel je veillais depuis la nuit des temps. Les envies qui naissaient en moi, restaient purement paradoxales et incompréhensibles pour beaucoup, nullement pour ceux qui se rebellèrent contre les Dieux-Rois, prendre partie pour l'un ou l'autre, se sentir obligé de choisir entre nos liens, notre famille… Une neutralité non avouée. Telle était mon choix. Quand à l'espace, il s'agissait de la parfaite représentation de ce que je voulais. Aucunes obligations, rien. Juste le vide, le calme. Abroger les choix. Juste vivre, et pouvoir profiter.

- Les sirènes perdirent de nombreux marins dans les tréfonds des océans. La mélopée qui m'appelle, qui m'hypnotise presque est celle de ce vide. Voyez-vous Kyle, l'espace, c'est la mer, mais en plus grand. Aucunes limites ne s'imposent à nous, pas de Terre pour nous arrêter, pas de seuil, pas de fin. Juste une immensité obscure. Et les étoiles pour seules sœurs durant le voyage.

Retirant la serviette de mes épaules, je fis venir à moi quelques rayons de soleil qui ne tarderaient par à me réchauffer. La déposant, parfaitement pliée devant moi, je rejetais la tête en arrière. Mon regard perçait les cieux, tentant de trouver les étoiles à une heure aussi matinale. Elles étaient là, invisibles, mais présentes.

- La terre, quel que soit sa forme, est le berceau de nombreux hommes, mais ne viennent-ils pas de l'océan ? Un retour aux sources peut-être… Les plantes sont les enfants de la nature, pas que de la terre, mais bel et bien de tout ce qui les entoure. Vos sentiments envers la mer sont compréhensibles Kyle. Tout être vivant cherche un jour à se libérer de ses chaînes, de ses contraintes et autres obligations… Si un jour la mer me tend les bras, et, désireuse de m'offrir le calme qu'elle vous confie, alors… Je doute refuser cette offre. (Prenant une grande bouffée d'air chargée d'iode et de toutes ces odeurs provenant de la mer, je baissais la tête, et mon regard se tourna vers Kyle.) Lorsque vous aurez la possibilité de reprendre la mer… Faites le moi savoir, j'ai hâte que vous me présentiez à elle.

Après quelques pas, je quittais le bateau, laissant derrière moi une toute nouvelle aventure. Préférant encore le sol et le sable, je m'assis, remontant mes genoux vers mon menton, entourant mes mollets de mes bras et posant mon menton dessus. Visualisant le monde qui nous entourait, je ne pouvais oublier la beauté de notre ancien royaume. Néanmoins, Kyle venait de m'offrir quelque chose de nouveau, une envie, une épopée majestueuse à ses côtés. Serais-je à la hauteur ? Et elle, serait-elle à la hauteur de mes attentes ? Nous le verrons bien.

- Toutefois, je ne vous cacherais pas que je me considère comme redevable de votre aide et, avant même de l'avoir fait, tout autant pour ce voyage en votre compagnie. Si je puis faire quoique ce soit pour vous, n'hésitez pas à demander. Les plantes ont des vertus… Intéressantes pour qui sait les utiliser.

Lui souriant, le regard brûlant d'un amusement presque sauvage, je fini par éclater de rire. J'aimais prendre les gens au dépourvu de cette manière, en plus les hommes qui, voyant mon physique, se trouvaient, la plupart du temps, comme… Hypnotisés. Sauf que, une fois encore, il n'y avait aucune proposition indécente. Simplement une potentielle aide. Ni plus. Ni moins.




Mer 3 Juil - 16:09
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Kyle Fisher
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Je suis : Plongeur et Guide marin et soigneur à l'aquarium
Mon Gamma est : Un tatouage en forme de trident sur l'épaule gauche
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Kyle Fisher
Entre le soleil et la mer il n'y a qu'une ligne… L'horizon
L’espace en effet, pouvait être cet Océan cosmique. Silencieux, voir plus, il avait cette double personnalité également d’être calme, privé de tout son, et en colère avec les météores et tempêtes cosmiques. Tout comme ce vieille animé Français, où la version moderne d’un héros mythologique se retrouva perdu dans cette immensité, naviguant entre les étoiles, condamné à errer à jamais dans l’immensité de l’Univers, ne pouvant plus rentrer chez lui, maudit par les dieux qui dominaient l’espace. Le ciel ne m’avait jamais tenté, peut-être que contrairement à l’Océan, il était moins accessible. Sauf si on était un riche milliardaire pouvant se payer un saut dans l’espace, l’Océan, le vrai, était plus ouvert et accessible à tous. Nul besoin de posséder des millions, l’eau ne faisait aucune distinction entre les classes sociales. Et ceux désirant privatisé son accès, commettaient un sacrilège. Moi ? Et bien je devais gagner ma vie, l’appât du gain ne fut jamais dans mes motivations, et puis, on pouvait toujours s’arranger. L’écoutant donc parler, je lui répondais en tendant une main vers ce fameux Océan, comme si je le montrais pour la toute première fois :

"Mais je pars n’importe quand, à la demande ou sous un caprice. Et elle vous tends les bras juste devant vous."

Curieusement, au même moment que je disais cela, une brise légère, mais bien fraîche, se leva pour venir à notre rencontre. Si je fus superstitieux, je dirais que la mer justement, approuvait mes propos. D’ailleurs, j’étais prêt à y croire. La mer était accessible, elle n’exigeait rien de nous, si ce n’était le respect. Elle ne nous boudait pas comme l’espace qui se montrait inaccessible. L’océan était un ami qui nous accueillait. Et ce souffle ressemblait à une de ses étreintes, une embrassade qui procurait un immense bienfait sur tout le corps. Jamais je ne me lasserais d’un tel endroit, le lien entre nous, était bien plus fort qu’avec un pote de beuverie, ou une copine qui pouvait vous plaquer dans le mois pour un oui ou pour un non. La mer ou l’Océan, était fidèle, accueillante, caractérielle oui, mais ce furent toutes ces petites choses qui au final, le rendait vivant. Et de ce fait, poussait au respect de cette étendue qui comme la dit Scarlett, jaillissait la vie.

Que l’on soignât évolutionniste ou bien croyant, et quelque soit votre religion, la quasi-totalité de ces pensées s’accordaient à dire que de l’Océan sortie la terre puis la vie. Raconter d’une façon différente, mais c’était ainsi. Et pourtant, jamais un dieu ou une déesse de ce précieux domaine ne fut le maître d’un panthéon. Notre chère amie semblait désireuse de partir, s’apprêtant à si vite nous quitter, elle nous fit une proposition bien amicale qui ne manqua pas de me faire sourire.

"Merci, j’y penserais. Mais vous aussi, si vous avez une envie de sortir sur l’eau, appelez-moi et on organisera ça quand vous le voulez."

L’été revenant, mon activité sera pleine et les possibilités de justement sortir ne manqueront pas. Bien mieux qu’en hiver nous pouvions en être certains, avec des activités faisables en cette saison. Techniquement, nous pouvions plonger en hiver, mais cela ne tentait pas grand monde. Ce n’était pad grave. Toutefois je ne voyais pas sur le coup en quoi j’aurais besoin de plante, mais si effectivement un jour je voudrais passer par autre choses que des médicaments, ceci pourrait effectivement me servir. Mais tout à coup, j’eus la grosse envie de me frapper la tête. Un peu plus et j’allais justement laisser passer une belle occasion, je pouvais être stupide quelque fois.

Me souvenant à l’instant de mon « problème », j’en eus des sueurs froides. Car je supposais lui demander un coup de main sur la chose, mais ce n’était pas évident d’aborder le sujet. Etant encore retourner par les derniers événements, n’arrivant qu’à peine à les étouffer dans ma mémoire, parler de ce genre de chose semblait menacer de m’arracher les tripes. Qu’allait-elle penser de moi ? J’allais sans doute me faire passer pour un fou, lui faire faire poser des questions bien étrange. Bah, nous pouvions toujours nous renseigner et éviter les détails fâcheux. Me raclant la gorge, je tentais :

"Justement… Avez-vous quelque chose contre les problèmes de sommeil ? Il y a des nuits je crois, mon cerveau réfléchit trop, des images en pagailles et sans sens se bousculent. S’il existe une herbe ou un breuvage pouvant m’aider à me calmer un peu, je suis preneur."

L’air qui devait être chaud, semblait s’être refroidis d’un seul coup. La brise fraiche qui ne fut que temporaire, semblait être revenue sous la forme d’une puissante bourrasque de vent venu tout droit du nord glacé. J’en eus des frissons. Mais au moins je n’avais pas décrit ce que je voyais et ressentais, car en réalité, je n’en savais fichtrement rien…


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Jeu 4 Juil - 8:03
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Belle Jensen
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Entre le soleil et la mer il n'y a qu'une ligne… L'horizon… [PV Kyle Fisher] 2139 ARCHIVAGE DES RPS
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