-Je me demande si je suis au un bon endroit ?

Sortant de la voiture que j’avais louée. Observant l’endroit, décidément j’avais du mal à croire que cette île soit si magnifique. Me voilà tout de même plongé dans un endroit froid, glacial et pourtant si chaleureux et beau. J’adore la neige, souriante, cela me rappelles des souvenirs des enfances de bataille de boule de neige dans mon Alsace natale. Pourtant je n’avais pas vu autant de neige depuis des années, oui cette vision me plais ! Décidément cet endroit est plein de surprise !

-Bonjour, il y a quelqu’un ?

Je venais de rentrer dans un petit atelier. Plusieurs personnes en ville m’avais conseillé de venir ici à Njordalvïr. M’assurant que cet artisan avait les outils que je cherchais. A présent cela devais faire quelques semaines que j’étais sûr cette île. Je m’étais mise en tête de développer ma petite entreprise de transport, de livraison. Je venais d’acheter un utilitaire, encore quelque détail et j’allais bientôt pouvoir mettre en route mon commerce. Regardant, certaine pièce entreposer, du premier coup d’œil je voyais que c’était de l’excellent travail. Ma main se leva au niveau de mon cou, glissant mes doigts sur la chaîne, oui depuis ma retraire anticipée de l’armée j’avais toujours mes plaques avec moi. Peut-être pourrait-il les réparer ? Non personne ne doit savoir et puis à quoi bon, c’était du passé ! Entendant un bruit je sursaute, me retournant et par réflexe j’avais attraper un objet que je pointé en direction de cet homme, prête à attaquer où me protégée.

-Vous m'avez effrayée ! Euh pardon...

Essayant de reprendre mon souffle, me sentant rougir posant l'objet. J'avais réagi par réflexe, voilà que j'agressais un homme juste à cause d'une bruit. Pourtant se n'était pas dans mes habitude de perdre mon sang froid. Posant une de mes mains sur mon cœur laissant passer un soupir. Avant de sourire et de tendre ma main.

-Marine Leray,...

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Rencontre métallique ou foudroyante ?

L’atelier avait quelque chose de vivant.
Le métal qui raisonnait quand on le frappait sur l’enclume, ressemblait à des cris, le souffle de la forge derrière, au ronronnement d’une bête qui respirait. Chaque jour, de nouvelles pièces sortaient des entrailles de la forges, attendant un heureux nouveau propriétaire qui trouverait un intérêt de se les procurer. Chaque jour de la semaine alors, James était derrière, faisant donc respirer ce monstre de fournaise, sueur et suie au front qu’il essuyait souvent de sa manche, quand il ne jouait pas du muscle pour transporter de lourdes charges à entreposer.

Aujourd’hui, son nouvel ami Mickaël n’était pas présent. Il méritait bien quelques jours de repos tout de même et il n’y avait pas foule non plus. Thorsen pouvait donc aussi bien gérer la boutique que la forge. Puis, il eut comme les oreilles qui sifflent, le tintement habituel qui sonnait l’arrivée d’un ou d’une nouvelle cliente. Abandonnant toute besogne, le géant alla à la rencontre de cet étranger. Pas le temps de se faire un brin de toilette, jamais. C’était tout recouvert de crasse, mais les traits toujours visibles, que l’ancien dieu du tonnerre alla à dans la zone client. Jetant ses gants sur le comptoir au passage, il repéra la femme qui était arrivée. De dos, il s’approcha pour la saluer.

Un élan de recul suivit de suite, quand Théo vit surgir un de ses petits jouets devant lui, le séparant de l’inconnue. Sur le moment, le colosse envisageait une ancienne ennemie venue régler ses comptes, mais se retrouva bien vite rassurer quand ladite adversaire présenta immédiatement ses excuses.

"Ce n’est rien." Répondit-il, non sans point se sentir mal à l’aise tout de même.

Nerveuse la p’tite il fallait croire. Si le moindre bruit la poussait à dégainer… Enfin bref, la femme se présenta et James eut sans peine à sourire en retour, serrant volontiers la main qui lui fut tendue.

"James Thorsen. Soyez la bienvenue."

Marine Leray… Ce nom ne lui disait rien, et son visage encore moins. Après, Thor ne connaissait pas tout le monde sur l’île, cette personne n’était ni une connaissance, et encore moins une habituée. Cependant, le dieu de la foudre sentait en elle une force. Ce geste d’auto-défense justement, il l’avait déjà vue par le passé. Plus que de la peur ou un traumatisme probable, il se remémorait d’anciens guerriers et guerrières toujours sur le qui-vive, prêt à sortir l’épée à la moindre hostilité.

Mais ils n’étaient certainement pas là pour parler des temps anciens et encore moins se battre. Du moins, même si James appréciait toujours un petit duel de temps en temps, aujourd’hui il aspirait un peu de calme, loin du tumulte perpétuel des dieux, et surtout, ne pas mettre de désordre dans son enseigne.

"Pardonnez mon allure, je sors tous juste des fourneaux comme on dit. Alors, dites-moi ce que je puisse faire pour votre plaisir ?"

Thorsen imaginait bien qu’il s’agissait d’une affaire lambda, une cliente venant chercher un bien précis ou alors venait par curiosité. Il en croisait des centaines par mois et à chaque fois, sauf rares exceptions, tout se finissait bien. Achat, vente et au revoir.

Souriante lorsqu’il me serra la main que je lui avais tendue. Il ne semblait pas tenir compte mon comportement, en même temps en l’observant je me disais qu’il y avait de quoi s’effrayer ! Il était assez grand, couvert de poussière, ayant sur son visage et ces bras un film de couleur noir. James Thorsen, quel chante je tombe directement sur le propriétaire ! En plus il était direct, non pas que je n’aimais pas palabrer mais j’aimais aussi ne pas perdre de temps inutilement.

-Pas de soucis… Plusieurs personnes m’ont conseillé de venir vous voir… Je suis venue pour plusieurs raisons… D’abord si je vous demande de la fabrication sur mesure ce serait possible ? J’aurais besoin de caisses de rangement légères, de ventouses pouvant être magnétique ainsi qu’un transpalette compact, petit, pouvant se plier...

Il me semblait normale de lui parler que son bouche à oreille fonctionner bien. Peut-être des clients habituer, en tout cas en ville certaine personne le connaissait et faisait beaucoup d’éloge. Rapidement je réponds à sa question. Rentrant dans le vif du sujet, sachant parfaitement ce que je voulais. Oui ces outils et objets étaient important, pour moi c’était indispensable ! Sans eux mon travail de livreuse risquer d’être éprouvant, pénible et surtout dangereux pour ma santé.

-L’autre raison et que je monte une petite entreprise de transport et on pourrait faire affaire…

Sérieuse, toujours souriante. Sûrement me pense-t-il folle, c’est vrai que je n’avais pas froid aux yeux pour lui faire cette proposition. Sereine, confiante, je souhaite commencé doucement, pouvoir vraiment rendre service, ce petit atelier familier et artisanal correspondait à mon idée. Oui je ne comptais pas être une grande firme, je voulais surtout être un compromis pour dégager du temps à ces artisans, entrepreneur. Et puis il fallait bien commencé avec un premier client. Alors qui ne tente rien n’a rien ! Surtout je ne voulais pas tourner autour du pot. Directe, franche, confiante depuis que je cherchais quelqu’un pour me fournir ou me fabriquer ces outils et ces objets, alors oui j’avais pris la décision de lui faire cette proposition.

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Rencontre métallique ou foudroyante ?

Le malentendu écarté, on pouvait parler affaire. La nouvelle cliente présenta donc ses besoins, qui ne manquèrent pas d’étonner le colosse nordique. Que voici donc une demande bien originale, il était rare, voir singulier qu’on demander pareil chose à ce solide gaillard. On demandait ce genre de chose à un gros fournisseur, pas à un petit atelier d’artisan. Enfin bon, si cette demande pouvait sembler exagérer pour le commun des mortels, rien ne ferait peur à un dieu des artisans, qui pouvait accomplir de réels miracles entre ses mains. Cependant, sa condition humaine, présentait quelques freins pour la quête qu’on lui demandait.

"Bien sûr, on peut faire du surmesure, mais vous demandez du bien gros là. Ca risque de demander un peu de temps, et couter bien chère."

Même si Thor pouvait aimer aider son prochain, il ne faisait rien sans rien, enfin rarement. Le temps que cela va exiger, et les matériaux dont il aurait besoin risquaient d’être couteux et Thorsen ne roulait pas sur l’or. Sans doute aurait-il pu avoir une carrière plus fulgurante, mais ce n’était pas le cas. Le dieu nordique ne courrait pas après le pognon comme un nain de Midgard, et laissait donc passer facilement les bonnes affaires quelques fois.
C’est alors que la cliente expliqua son idée, elle proposait déjà une sorte de partenariat… Grosse commande, partenaire… James aurait bien voulu que son nouveau coéquipier Mick soit là. Ce gars avait bien plus de charme et savait mieux baratiner que le géant. Il aurait été peut-être plus douer pour ce genre de situation, malheureusement il n’était pas là, et Thor devra donc se débrouiller tout seul.

"Pourquoi pas… Si on en parler à mon bureau ?"

Le bureau n’était rien d’autre que… Son comptoir. Quand il traitait avec quelqu’un, c’était toujours là. Même quand il a embauché le dieu celtique, c’était ici, et c’était encore là qu’il rangeait et cacher plusieurs de ses documents importants sous clés, mais dans un bazar sans nom. S’essuyant du mieux qu’il put ses mains, James attrapa donc une feuille et un stylo pour commencer à noter ce qu’on s’apprêtait à lui proposer. Il ne disait pas non généralement à une affaire, il était surtout curieux de savoir de quoi il en retournait.

"Et si vous me disiez ce que vous avez en tête précisément ? Vous attendez de quoi concernant notre collaboration ?"

Thor n’était peut-être pas un érudit, mais il avait une petite idée de quoi il pourrait en retourner. Il avait déjà à son actif quelque grossisses pour diverses ressources. Mais là on parlait de transport. Voulait-elle acheminer ce matériel entre lui et ses fournisseurs ou après des clients ? Après, ce qui pourrait freiner cette entente, serait deux choses. Une, il ne la connaissait pas, pouvait-il lui faire confiance ? Deux, elle ouvrait tout juste son entreprise, donc niveau compétence ça ne devait être très élevé
Cependant, James appréciait donner une chance à chacun de faire ses preuves. Et puis, il fallait bien débuter à un moment, et s’il permettait à une jeune arrivante de décoller, son orgueil en serait flatté.

-Humm, je vois…

Je m’étais lancé tête la première. Directe et franche, j’espère juste que cela n’avait pas paru trop froid. Réfléchissant à ce qu’il venait de me dire. L’argent n’était pas le souci, avec ma rente militaire j’avais encore un petit matelas confortable. Par contre le temps était plus problématique. Peut-être devais-je envisager à démarrer mon entreprise sans ces outils et objets. Gardant mon sourire, il ne m’avait pas remballer. Il aurait très bien pu me dire non sans même écouter ce que j’avais à proposer. Pourtant voilà que j’étais à son bureau qui était le comptoir. Le regardant agir un instant, ces questions étaient normales.

-Pour ma commande, si vous souhaitez je peux vous fournir les matériaux nécessaires…

Y aller au culot, m’engageant sans savoir. Je me demandais si lui fournir les matériaux ne pourrait pas diminuer le délai de fabrication. J’avais réfléchis si tel était le cas, il ne serait pas compliqué de faire venir tout ce dont il aurait besoin du continent. Il y avait juste à passer un coup de fil et enfin utiliser ces services qu’on me devait. Ne perdant pas le nord, ni le fil, j’enchaînai pour lui présenter mon projet.

-Sur le papier je pensais à être le lien entre vous, vos clients et vos fournisseurs. Si vous êtes d’accord pour ce partenariat, vous gagnerez du temps. Plus de besoin d’attendre un franco pour être livré par vos fournisseurs, moi je peux vous transporter vos matériaux à votre bon vouloir ! Idem pour les clients, pas besoin de négocier pour livrer uniquement par camion complet !

S’il était prêt à me laisser ma chance, certes peut-être je ne le vends pas très bien, mais lui et son petit atelier en tirons beaucoup d’avantages. Au moins ma voix n’avait pas tremblée, j’avais parlé avec conviction. Pour une première ce n’était pas si mal.

-Je n’ai pas d’expérience dans le domaine, c’est pourquoi je vous propose que je fasse mes preuves… Je vous offre mes services… Plus loin lorsque vous me ferez confiance, nous pourrons nous mettre d’accord sur un forfait unique. Évidement je suis ouverte à toute proposition et tout ça peut être négocié…

Montrer mes failles, ma faiblesse. Je m’étais mise à nue, j’avais pris les choses en mains devançant les questions. Je n’avais pas honte, l’armée m’avait appris à tirer le meilleure. Ce n’était pas vendeur, mais le cacher ne servez à rien, mieux valait être honnête et jouer carte sur table. Comprenez bien, s’il accepte il m’ouvrait tout un carnet de client potentiel ! Et ça pour mon entreprise c’était vital.

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Rencontre métallique ou foudroyante ?

"Mmmh… Si vous êtes capable de m’apporter ce dont j’ai besoin pour votre première commande, non seulement ca prendrait moins de temps mais en plus le coût serait moindre."

On pouvait dire que cette femme avait un peu le sens des affaires, mais surtout, s’était parfaitement bien préparée pour son entreprise. Cela devait être murement réfléchit et non précipité comme un Berserk sur le champ de batail. Ceci plaisait au dieu Nordique. Bien qu’il aimât la spontanéité et l’adrénaline préoccupait par l’imprévu, quelqu’un d’aviser et prudent méritait une bonne considération. Enfin bon. Après il avait déjà ses fournisseurs, des types et des femmes fiables, qui lui procuraient tout ce dont il avait besoin sur l’île. Bois, fer, acier, argent, or… L’île de Caelesti offrait toutes les ressources besoin comme par magie, la rendant totalement indépendante du reste du monde, sauf pour certaines choses qui devaient venir encore, mais le dieu du tonnerre ignorait quoi.

La mortelle expliqua son projet. Thor ne pouvait s’empêcher de lever un sourcil interrogateur, mais n’exprima aucune opposition. Comme dit juste avant, il aimait soutenir les petites boîtes qui se montaient. Et là, Marine exposa un peu ce à quoi le costaud s’attendait. L’idée était tentante, mais James aimait aussi le contact avec la clientèle, voir le visage réjouît quand la personne récupérait son bien, discuter un peu etc. Après, il était vrai que tous ne pouvaient venir rapidement ou rencontrait souvent des difficultés pour se déplacer. Caressant sa fine barbe blonde, le nordique chercha à voir comment proposer ce service en solution.

"Ecoutez…Votre idée est tentante. On pourrait ajouter des frais d’envoi pour combler un peu."

Pas beaucoup, quelques drekels en plus pour payer la livraison, cela coulait de source. Et puis, la mortelle devait bien vivre aussi. Déjà que Thor voulait bien partager une partie des bénéfices avec Lug, il ne pouvait pas trop taper dans sa propre caisse pour payer de sa poche quelqu’un d’autre. James Thorsen était un excellent artisan, très bon, mais il ne roulait pas sur l’or, vivant au plus simple, et bien heureux de pouvoir manger un sanglier par jour.

"Bon, on peut faire ça. Apportez-moi ce que vous dites et on pourra faire affaire." Annonça t’il le cœur joyeux.

Autant donner une chance, il s’en voudrait de détruire aussi facilement l’espoir d’une mortelle. Après, Thorsen aimait les défis, mettre à l’épreuve autrui. Il ouvrait une porte certes, mais l’épreuve de Marine commençait maintenant, prouver ce qu’elle avançait, que la femme arriverait à accomplir les promesses qu’elle avait faite. Bien sûr, Thor pouvait y perdre sur cette affaire se révéla infructueuse, mais il pouvait rebondir, et si jamais on s’était moquer de lui, le puissant colosse ne manquera pas de le faire regretter.

Bien entendu, cela impliquait de renégocier avec ses fournisseurs. Ce furent ces derniers qui livraient leurs matières premières. Si quelqu’un d’autre s’en charger, ils risquaient de voir leur tarif diminué aussi, ce qui pouvait ne pas leur plaire. Peut-être que Mickaël pourrait négocier avec eux, les charmer pour qu’ils acceptent. Il faudra le lui demander quand il reviendra.

-Marché conclu !

Souriante, le remerciant de me laisser ma chance. A présent tout rester à faire et le plus dur était devant moi. D’abord faire le point sur les matériaux dont il avait besoin pour ma commande. Pour le reste me demandera beaucoup de mon temps et de ma patience. Je n’étais pas une femme d’affaire, ni une commerciale, mais je devais m’adapter à ma nouvelle vie professionnelle. Je dois à tout prix tenir mes engagements ! La porte qu’il venait de m’ouvrir était importante, je n’avais pas le luxe d’échouer, sinon ma petite entreprise risquer de couler bien avant de voir le jour. Le saluant quittant le petit atelier confiante et pleine d’espoir.

-Allô c’est MacGirl à l’appareil !

-Hé ! Cela faisait un bail alors pas trop dur le retour à la vie normal ?

-Un peu,… L’équipe, la routine des patrouilles et les missions me manquent. Finalement j’ai suivie le conseil du Général et je me suis installer sur Caelesti. J’ai décidé d’ouvrir une entreprise dans le transport… D’ailleurs j’aurais vraiment besoin d’un service !

-Tu pourra toujours compter sur nous ! Vraiment ?! Génial ! Dis-moi ce dont tu as besoin ?

-Il me faudrait une cargaison de matériaux…

-Vous savez bien que je ne peut rien vous refuser mon colonel ! La cargaison arrivera Jeudi à 10h.

-Alors à Jeudi ! Sergent, passer le bonjour au reste de l’unité ! Et merci pour le coup de main.

Souriante, tout allait pour le mieux, tout rouler sur les roulettes, en même temps ce n’était rien, simple comme un coup de fil. Malgré que je ne sois plus de l’armé, je gardais contact avec mes hommes, mon unité. Ils m’avaient tous soutenu pour que je puisse remonter la pente. Oui nous étions comme une famille prenant soin des un et des autres. J’avais de la chance de les avoirs. Une bonne chose de fait. A présent le plus dur s’annoncer. De mes propres moyens j’avais trouvé les fournisseurs du forgeron. Il était normal que cela soit moi qui renégocie les tarifs, préparer le terrain, puisque c’est moi qui avait taper dans la fourmilière. Je me fichais de savoir combien il payait ces derniers, je voulais trouver un juste milieu afin que celui qui m’avait donné ma chance ne soit pas déçus. Je veux simplement lui simplifier la vie et discuter avec ces fournisseurs en amont lui éviterait des négociations interminables juste pour ne pas payer deux fois une même prestation.

Jeudi arriva bien vite, partant pour l’aéroport principal de l’île avec ma camionnette. Hors de question de me délacer avec une cargaison militaire, la population risque de le voir d’un mauvais œil. Je ne voulais pas troubler la tranquillité de cette petite île. Arrivant un peu avant l’heure, je pu observer l’atterrissage, souriante. Toujours aussi impressionnant, grâce à mon autorisation je me déplaça vers le tarmac. Le sergent avait tout prévu, plusieurs caisses bien remplie et bien fermer. Tout était bien là et même pus encore ! Transvasant dans ma camionnette, avant de me mettre au volant, lunette de soleil sur le nez, gant de conduite comme le transporteur. La musique accompagna ma route. Pour moi ce premier et vrai trajet était important. Avais-je bien tout pensé pour ma camionnette ? Pour que rien endommage mes colis. Surtout sur cette île où le temps et les paysages étaient si varier. Concentré sur la route, cool, tranquille, pas la peine de stresser ! Finalement j’arrive à destination, contente de voir que malgré la neige et le blizzard mon véhicule avait avaler les kilomètres sans problème. Coupant le contact pour mettre une bonne veste pour sortir. Entrant dans la boutique, voyant deux à cinq clients et le gérant discuté avec l’un deux, je me mis de côtés attendant patiemment.

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